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Réjuvénation par traitement séquentiel associant LED rouge, LED et Laser infrarouge. Milta Panneau.

TOUT CE QUE VOUS VOULEZ SAVOIR

LED & LASERS METTENT LA PHOTOBIOMODULATION

AU CŒUR DE LA RÉPARATION TISSULAIRE

Dr Luc BENICHOU, MD

Université Paris-Est Créteil
docteurbenichou@gmail.com

RÉSUMÉ

  • L’intérêt pour les photothérapies non thermiques (Low Level Light Therapy ou LLLT) n’a cessé de s’élargir, durant les dix dernières années, dans le vaste domaine des thérapies anti-âge.

  • Mis en œuvre grâce aux conquêtes technologiques des LED et des Lasers de basse puissance, il repose sur un mécanisme biophysique « naturel » très complexe, la « photobiomodulation ».

  • À travers de très nombreuses études biologiques, biophysiques et cliniques, il ouvre la porte à de nouveaux gestes thérapeutiqes, autonomes et/ou complémentaires, optimisés en termes de fréquence, de durée d’exposition, de puissance et de longueurs d’onde.

  • `Bien au-delà de la surface cutanée, de la muqueuse buccale, des muscles et des articulations, son terrain d’action s’étend désormais à la gynécologie, à l’ophtalmologie, à l’ORL, à la neurologie…

LA LUMIÈRE EST AU CŒUR DE LA PHYSIQUE… ET DES AGENTS PHYSIQUES…

C’est du début de l’Ultraviolet jusqu’à la fin de l’Infra-Rouge, en passant bien sûr par le visible, que se situe cette partie du rayonnement électromagnétique que l’on nomme « lumière ». C’est cependant sa fraction centrale, allant du début de la lumière bleue au tout début de l’infrarouge, que l’on qualifie de « visible ».

Retenons, pour bien se le rappeler :

  1. que les longueurs d’onde des photons, de cette partie visible, s’étendent de 400 à 800nm et que les longueurs d’onde des photons utilisés couramment en thérapeutique s’étendent des UVB (Laser Excimer à 308nm) jusqu’au début de l’Infrarouge lointain à 10.000nm (Laser CO2).
  2. Que l’énergie transportée par la lumière est proportionnelle à la fréquence des photons et donc inversement proportionnelle aux longueurs d’onde… un photon bleu transporte donc deux fois plus d’énergie qu’un photon rouge.
  3. que l’énergie transmise par unité de surface est proportionnelle aux nombres de photons délivrés… c’est le principe de la loupe au soleil… et celui des lasers, qui concentrent particulièrement les photons après les avoir sélectionnés.
  4. qu’un photon est une onde que l’on peut interpréter comme étant une particule… qui n’a pas de masse!
  5. que les photons vont « exciter » les atomes en cédant leur énergie aux électrons, qui vont ainsi s’éloigner du noyau en changeant d’orbite… ce faisant ils pourront déclencher des réactions chimiques qui sont, toutes et toujours, dues à des échanges d’électrons entre les atomes.
  6. qu’enfin si les électrons ne se sont pas ainsi engagés dans une réaction chimique ils vont par un phénomène de désexcitation réémettre d’un seul coup ou par étapes intermédiaires l’énergie du photon absorbé…

Consubstantielle de la matière, la lumière est ainsi au cœur du vivant, entre électrons et réactions chimiques, un acteur essentiel de l’électrodynamique quantique.

Dispositif composé de 3 sondes vaginales séparant les 3 domaines de longueurs d’onde utilisés en Gynécologie (Bleue – Rouge – Infrarouge) dans le traitement des pathologies inflammatoires, infectieuses et douloureuses de la muqueuse. Qlarité Floreo.

Sonde destinée au traitement des pathologies inflammatoires, infectieuses et douloureuses de la muqueuse vaginale associant LED Bleue à 415nm, Rouge à 660nm, Infrarouge et Laser nanopulsé à 850nm. Milta Gyneco.

…ET L’ÉNERGIE APPORTÉE PAR LA LUMIÈRE A DÉVOILÉ AINSI SON RÔLE ESSENTIEL AU CŒUR DE LA BIOLOGIE !

Faisons un survol rapide, depuis l’année 2001 où une Conférence organisée par la NASA et l’Institut Américain de Physique avait contribué de façon décisive à promouvoir les mécanismes réparateurs des photons (1), mis en évidence à la fin des années 80 par une célèbre biologiste russe, Tina Karu (2) .

Elle avait produit un travail remarquable de biologie moléculaire et cellulaire, identifiant l’une des étapes essentielles de la chaîne de transport des électrons, le complexe IV c’est à dire la Cytochrome C oxydase. Il s’agit d’une métalloprotéine permettant aux électrons de passer entre Cuivre et Fer.

En la stimulant, la lumière accélère la production d’ATP et de radicaux libres physiologiques. La démonstration a fait figure de dogme unique pendant une trentaine d’années. Cependant, à partir de 2015, le travail des Physiciens spécialisés en Physico-chimie a profondément modifié ce dogme (4) (5) .

Les deux cibles essentielles de la lumière se sont révélées être l’eau et l’oxygène.  La masse d’une cellule est en effet constituée à 70% par H2O, mais cela représente 99% des molécules présentes !Nous sommes en effet construits avec 99% de molécules d’eau !D’autre part H2O, molécule fondamentalement polaire, enveloppe d’un film dont l’épaisseur est de 2 à 3 molécules (IWL pour Interfacial Water Layer), toutes les parois (capillaire, cellulaire, nucléaire, mitochondriale…), toutes les structures, toutes les protéines, et ce film gère en permanence les entrées et les sorties des molécules hydrophiles (6) (7) .

LA PEAU ET SES ANNEXES, PUIS LES MUQEUSES, SONT AINSI DEVENUES LES TERRAINS D’EXCELLENCE DE LA PHOTOBIOMODULATION…

Des milliers de publications en témoignent. Voici par exemple ce que l’on trouve aujourd’hui sur Google Scholar à partir de ces mots clés: « Anti-aging low level laser therapy »… 000 publications et 16.900 depuis 2017. « Aesthetic low level laser therapy »… 300 publications et 15.800 depuis 2017. J’en souligne une pour l’excellence de ses références et de ses conclusions…Elle date de 2013 et son titre est éloquent : Low-level laser (light) therapy (LLLT) in Skin: Stimulating, Healing, Restoring.(3) Les signataires sont l’école de Médecine de Harvard, les départements de Dermatologie du Massachussetts General Hospital et le département des Sciences de la Vie du célèbre M.I.T.

QUELS SONT DONC EN RÉSUMÉ LES PRINCIPES D’UTILISATION THÉRAPEUTIQUE DE LA PHOTOBIOMODULATION EN MÉDECINE ANTI-ÂGE ?

Outre la stimulation de la chaîne respiratoire, c’est essentiellement sur les films d’eau interfaciaux (IWL) que la lumière agit. Elle le fait en modifiant les gradients liés de température, pression, densité, donc viscosité, et en accélérant ainsi les mouvements des électrolytes et des autres molécules hydrophiles. Au sein du complexe IV de la chaîne respiratoire, la Cytochrome C Oxydase est une protéine qui n’échappe pas à cette réalité. Le transport d’électrons y est ainsi stimulé. Dernière étape de la chaîne respiratoire, l’enzyme responsable de la production d’ATP, l’ATPase, est une sorte de moteur, lubrifié par le film d’eau qui l’entoure.

Sous l’action de la lumière, surtout dans le proche infra-rouge (800nm à 1000nm), la densité de l’eau et de telle sorte sa viscosité diminuent, accélérant la vitesse de rotation de l’ATPase et ainsi la production d’ATP (7) .

Par ailleurs, au niveau du même complexe IV, la lumière, surtout dans le rouge et tout particulièrement autour de 635nm, va accélérer la récupération des protons par l’oxygène, pour produire de l’eau. Elle le fait en excitant la forme « ordinaire » de l’oxygène, l’oxygène « triplet », pour le transformer en oxygène « singulet », infiniment plus réactif (8) 

Au total c’est le bilan énergétique cellulaire donc tissulaire qui est amélioré par l’action de la lumière, avec pour conséquences principales une rationalisation de la réponse inflammatoire, un effet antalgique rapide et prolongé, et une accélération des synthèses et de la mobilité cellulaires (9)(10) (11)

Il faut enfin tenir compte des effets anti infectieux très larges de la lumière bleue (de 415nm à 470nm)(12)

Ils concernent aussi bien les bactéries que les levures très présentes sur les muqueuses et que les parasites. À cet égard, le revêtement cutané, singulièrement au niveau du visage, est un habitat pour proprionibacterium acnes et pour le demodex acarien très fréquemment présent dans la rosacée.

QUELLES SONT SES RÈGLES D’UTILISATION ?

Dans tous les cas de figure, il conviendra de placer la source de lumière au plus près de la zone à traiter. Selon la puissance délivrée par le dispositif utilisé, la durée de traitement utilisant de manière séquentielle une ou plusieurs longueurs d’onde, pourra varier de 3′ à 10′. En règle 5′ suffiront.

Les longueurs d’onde du rouge et surtout de l’infrarouge seront toujours utilisées, le rôle anti-infectieux du bleu étant circonstancié donc limité. Lorsque l’état cutané n’est pas optimum avant une intervention chirurgicale ou un acte agressif, il est recommandé de réaliser une séance de stimulation pré-opératoire 1 à 3 jours avant…

Une séance courte d’environ 3 minutes est souhaitable en postopératoire ou post soin agressif, immédiatement avant le pansement.

Une autre séance sera réalisée après le changement de pansement ou lors de la visite de contrôle. Enfin il sera parfois judicieux de réaliser une à deux séances d’entretien par mois ou tous les deux mois.

ILLUSTRATIONS DES UTILISATIONS DE LA PHOTOBIOMODULATION EN CLINIQUE HUMAINE.

  1. Casque adapté au traitement du cuir chevelu par traitement séquentiel par LED et Laser utilisant alternativement le Bleu, le Rouge et l’infrarouge (LED et Laser nanopulsé). Milta Casque.
  2. Traitement de la rosacée et de l’acné utilisant majoritairement des sources de lumière bleue (LED à 470nm). Milta Panneau.
  3. Traitement de vergetures abdominales par LED rouge et Infrarouge. Milta Panneau.
  4. Réjuvénation par traitement séquentiel associant LED rouge, LED et Laser infrarouge. Milta Panneau.
  5. Traitement du syndrome de l’œil sec et de la Rosacée palpébrale par LED bleue. Prototype utilisé dans le cadre d’une étude pilote (Paupière fermée et protection oculaire). MiltaPod.
  6. Dispositif prototype destiné aux otites externes ( traitement du pavillon de l’oreille et du conduit auditif externe). Qlarité.
  7. Dispositif composé de 3 sondes vaginales séparant les 3 domaines de longueurs d’onde utilisés en Gynécologie (Bleue – Rouge – Infrarouge) dans le traitement des pathologies inflammatoires, infectieuses et douloureuses de la muqueuse. Qlarité Floreo.

BIBLIOGRAPHIE

1- Harry T.Whelan, Ellen V. Buchmann, Noel T. Whelan, Scott G. Turner, Vita Cevenini, Helen Stinson, Ron Ignatius, Todd Martin, Joan Cwiklinski, Glenn A. Meyer, Brian Hodgson, Lisa Gould, Mary Kane, Gina Chen and James Caviness. NASA light emitting diode medical applications from deep space to deep sea. AIP Conference Proceedings 552, 35 (2001).

2- Karu TI A suitable model for wound healing: how many times are we tostumble over the same block? Lasers in Surgery and Medicine, (01 Jan 1999), 25(4):283-284

3- Avci P, Gupta A, Sadasivam M, et al. Low-level laser (light) therapy (LLLT) in skin: stimulating, healing, restoring. Semin Cutan Med Surg.2013;32(1):41-52.

4- Sommer AP, Schemmer P, Pavláth AE, Försterling HD, Mester ÁR, Trelles MA. Quantum biology in low level light therapy: death of a dogma. Ann Transl Med 2020; 8(7):440. doi: 10.21037/atm.2020.03.159

5- Andrei P. Sommer Mitochondrial cytochrome c oxidase is not the primary acceptor for near infrared light—it is mitochondrial bound water: the principles of low-level light therapy Annals of Translational Medicine Vol 7, Supplement 1 (March 2019).

6- Andrei P. Sommer. Photobiomodulation, Photomedicine, and Laser Surgery. Revisiting the photon/cell interaction Jun 2019.336-341.

7- Sommer, A., Haddad, M. & Fecht, H. Light Effect on Water Viscosity: Implication for ATP Biosynthesis. Sci Rep 5, 12029 (2015).

8- A Blázquez-Castro – Direct 102 optical excitation: A tool for redox biology Elsevier 2017.

9- Nicoleta Herascu, Bogdan Velciu, Mihaela Calin, Dan Savastru, and Camelia Talianu. Low Level Laser Therapy (LLLT) Efficacy in Postoperative Wounds. Photomedicine and Laser Surgery. Feb 2005.70-73. Published in Volume: 23 Issue 1: March 1, 2005.

10- de Holanda Araujo, A.M.P., de Sena, K.R.R., da Silva Filho, E.M. etal. Low-level laser therapy improves pain in post-cesarean section: a randomized clinical trial. Lasers Med Sci 35, 1095–1102 (2020).

11- Ezzati K, Fekrazad R, Raoufi Z. The Effects of Photobiomodulation Therapy on Post-Surgical Pain. J Lasers Med Sci. 2019;10(2):79-85. doi:10.15171/jlms.2019.

12- Raquel Ferrer-Espada, Ying Wang, Xueping Sharon Goh, Tianhong Dai. Antimicrobial Blue Light Inactivation of Microbial Isolates in Biofilms. Lasers Surg. Med. © 2019 Wiley Periodicals, Inc.

13- Vinh Van Tran, Minhe Chae, Ju-Young Moon, Young-Chul Lee, Light emitting diodes technology-based photobiomodulation therapy (PBMT)for dermatology and aesthetics: Recent applications, challenges, and perspectives, Optics & Laser Technology, Volume 135, 2021.

14- S Moskvin – “Western School” vs “Eastern School” Journal of Lasers in Medical Sciences, Vol. 12, Oct. 2021, p. e66, https://journals.sbmu.ac.ir/jlms/article/view/34501.

15- Zhu, Qin et al. “Near Infrared (NIR) Light Therapy of Eye Diseases: A Review.” International journal of medical sciences vol. 18,1 109-119. 1 Jan. 2021,

16- Amanda Rodrigues Scheffer, Maria Fernanda Capoani GM, Renata da Silva Cardoso RT. Photobiomodulation Therapy in Hearing Related Aspects: an Integrative Bibliometric Study. Int Tinnitus Journal. 2021;25(1):59-65.

17- Salehpour, Farzad, Gholipour-Khalili, Sevda, Farajdokht, Fereshteh, Kamari, Farzin, Walski, Tomasz, Hamblin, Michael R., DiDuro, Joseph O. and Cassano, Paolo. « Therapeutic potential of intranasal photobiomodulation therapy for neurological and neuropsychiatric disorders: a narrative review » Rev Neurosci. 2020 Apr 28; 31(3): 269–286.

Réjuvénation par traitement séquentiel associant LED rouge, LED et Laser infrarouge. Milta Panneau.

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